PHNOM PENH
1996, 2004,
2005 & 2006
Premier voyage, premières photos en 1996
Passage deux jours à Phonm Penh, vraiment génial, avec visite du Palais royal et déambulation dans les rues au milieu des éléphants, des vendeurs ambulants, des mobylettes avec jusqu'à 5 passagers et ballade au bord du fleuve.
Finalement sortie prudente le soir pour aller au restaurant avec il est vrai pas beaucoup de militaires dans les rues avec fusils mitrailleurs à l'épaule.
Nuit au Renask, peut d'hôtels à l'époque et Cambodiana hors de prix...
Renaske
Nouveaux voyages, en 2004, 2005 & 2006
On estime la population de Phnom Penh à près d'un million d'habitants. Le revenu en 2004 est estimé à 50$ par mois (les chiffres fluctuent entre 35 et 55$) mais il faut ramener ce chiffre à celui du nombre de personnes par ménage qui est de 5,7 à Phnom Penh... où souvent seule une personne travaille.
Ses rues, ses marchés, sa population, ses enfants toujours souriants...
Les rues de Phnom
Penh...
En 1997 on comptait à peu près 2500 logements sur les toits de 132 édifices. Le logement est un problème crucial à Phnom Penh et il est assez surprenant de marcher la nuit dans les rues noires où des dizaines de personnes sont couchés par terre et où tous les chauffeurs de cyclo-pousse dorment dans leur "véhicule". Entre mes deux voyages de 2004 et 2006, il me semble que la situation c'est améliorée et qu'il y a moins de personnes qui dorment dans, ou alors, ont-elles été expulsées du centre ville...
Le Palais Royal, la Pagode d'argent, le Wat Phnom
Le monument de l'indépendance, le monument de la réunification...
Phnom Penh et ses marchés, tous très différents qui permettent de découvrir une autre face de la ville.
La vie au bord du lac Boeung kak est assez étonnante, c'est un autre Phnom Penh. Au sud et à l'ouest les quartiers très pauvres et à l'est un quartier "baba" digne du Kho san road de Bangkok des années 70/80 (petites chambres de 4m2...). Assez extraordinaire, dépaysant et reposant ; il faut s'asseoir le soir au coucher du soleil sur une des terrasses au bord du lac voir la vie sur les baraques sur pilotis, l'animation des bars et la mosquée en fond.
photo aérienne du Boeung kak lake
Quartiers sud
Le front du Bassac (photos en 2004)
Ces immeubles de quatre étages sur 325 mètres de long construits au début des années 60 ont été laissés à l'abandon de 1975 à 1979 pendant la période Khmers rouges. Ils ont été peu à peu réoccupés plus ou moins légalement par la population, puis au début des années 90 des squats se sont installés au pied des immeubles. En mai 2001, un vaste incendie a détruit les squats et laissé place à un espace vierge ; les immeubles sont maintenant très visibles et très impressionnants.
Les immeubles étaient très modernes, un des fleurons de l'architecture des années 60. Initialement les immeubles étaient sur pilotis (pour laisser place à un parking !) qui a été comblé et habité, Un système de ventilation grâce à des espaces libres dans la structure de l'immeuble a été comblé, de même de nombreuses constructions parasites et la fermeture des balcons posent problème, ainsi que l'écoulement des eaux usés qui se fait directement sur les appartements des voisins du dessous.
On estime qu'aujourd'hui plus de 400 familles vivent sur le Front de Bassac, soir plus de 2000 personnes...
Retour au
Front de Bassac en 2006, encore plus délabré et une nouvelle
construction moderne 10 mètres devant, le but serait de faire fuir les
habitants.
BALLADE EN MOTO LE LONG DU TONLE SAP (2006)
Vraiment un grand moment qui permet à la fois de voir la vie dans des villages reculés, la vie le long du fleuve, voir les bateaux surchargés qui descendent de Siam Reap, les épaves des bateaux de l'ONU, ces enfants cambodgiens toujours souriants et puis un grand moment de moto avec quelques passages délicats sur ponts suspendus par exemple...
Killing Fields
Visite des "champs de la mort", pas grand chose à voir mais assez prenant. La route qui nous y amène permet de voir de beaux paysages.
La décharge et l'association PSE et le film de tavernier "Holy lola"
Je voulais vraiment aller
voir les membres de l'association "Pour Un Sourire d’Enfant (P.S.E.)" et
la décharge, endroit où
des centaines d'enfants travaillent de jour comme de nuit à ramasser les
ordures, dans des conditions d'hygiène épouvantables. Nous sommes allé à
l'association, discuter un peu avec une jeune fille qui tenait la
boutique et qui nous a proposé d'aller avec eux le lendemain matin au
déjeuner des enfants à la décharge. Nous sommes aussi allé faire un tour
près de la décharge, mais notre chauffeur n'a pas souhaité trop
s'approcher...
Un extrait d'un reportage sur la décharge.... (film .AVI de 20Mo)
Pour Un Sourire
d’Enfant (P.S.E.)
Association de
soutien des enfants chiffonniers à Phnom Penh créée au départ pour
scolariser les enfants en difficulté et qui a ensuite mis en place des
formations adaptées aux besoins des entreprises leur permettant ainsi
d’accéder à un métier.
S-21, Tuol Sleng école
reconvertie en prison, en plein cœur de la capitale du Cambodge, Phnom
Penh. Lieu d'éducation symboliquement transformé en lieu de mort, centre
de torture encore hanté par ses fantômes, aujourd'hui un musée du
génocide (environ deux millions de morts sous le régime des Khmers
rouges).
S-21 en chiffres, c'est 17 000 morts entre 1975 et 1979. Un registre des
maladies : les causes de décès se ressemblent toutes. « Douleurs à la
poitrine, épuisement ; douleurs au ventre, épuisement ; dysenterie ;
torture, épuisement »...
Pas grand chose d'autre à
dire, moment éprouvant, à vivre pour peut-être essayer de comprendre un
peu la folie des hommes.
